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Détails sur le produit
- Publié le: 2017-05-24
- Sorti le: 2017-05-24
- Format: Ebook Kindle
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
15 internautes sur 15 ont trouvé ce commentaire utile.Avec les pauvres et les humiliés
Par Nicolas
Ce n'est pas sans une certaine émotion que j'ai terminé Les pauvres gens de Dostoïevski. Roman épistolaire, il met en scène un fonctionnaire copiste, vieux et pauvre, et son amie, une jeune orpheline qui souffre d'un mal inconnu. Bien qu'ils se voient régulièrement, ils ne peuvent s'empêcher de s'écrire : des histoires de souffrances, leurs rêveries, leurs peines, leurs soucis d'argent partageant la souffrance comme on partage du pain.Il faut un certain temps pour rentrer dans le roman : on distingue mal, dans un premier temps, le lien unissant les deux protagonistes et la couverture en donne une fausse image. Et puis, progressivement, on comprend : on comprend qu'il s'agit d'un grand roman sur la misère, la solitude et la honte des petites gens.On en ressort bouleversé.Avec cette impression que le livre parle de notre société. Aujourd'hui même.Et cette fin...Ce qui fut le premier roman de Dostoïevski a été applaudi par la critique et l'auteur érigé en nouveau talent sur la scène littéraire. La critique fut intuitive. Par la suite, elle cracha sur celui dont elle avait dit tant de bien. En cela elle eu tort.Ce premier roman compte en tout cas parmi les meilleurs de l'auteur russe dont on appréciera deux autre chefs d'œuvres, Crime et châtiment ainsi que les Démons.
6 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.Vivre sans troubler la surface de l'eau
Par Damien Coullon
Curieuse plongée dans la vie quotidienne de ceux qui ne constituent pas encore la classe moyenne de la Russie, fonctionnaires passant leurs journées à recopier des décrets dans la crainte d'y introduire une faute d'orthographe et d'être réprimandé par un chef perçu localement comme « tout puissant », représentant du pouvoir divin incarné au final par le Tsar guidant « la Sainte Russie ».Vision terrible d'une réalité où l'ordre social établi est considéré comme « naturel », indiscutable, par ceux là mêmes qui sont tout en bas : « Chaque état a été affecté par le Très-Haut à une destinée humaine. L'un a été désigné pour porter des épaulettes de général, l'autre pour être conseiller honoraire ; celui-ci pour commander, celui-là pour obéir dans la crainte et sans murmurer. C'est calculé d'après les capacités de chacun ; l'un est apte à ceci, l'autre à cela, quant aux dispositions, c'est Dieu lui-même qui les répartit. »A la lecture de Dostoïevski, et notamment Les Pauvres Gens ou Humiliés et Offensés, on se demande comment la révolution russe n'est pas arrivée plus tôt. Ou bien on en fait un miroir éclairant nos propres renoncements.
17 internautes sur 17 ont trouvé ce commentaire utile.Tout Dostoïevski dès le premier essai
Par zybine, amateur éclairé
On lit trop rarement les premières oeuvres de Dostoïevski, notamment celles qui ont précédé son emprisonnement. Et la lecture de son premier roman, ces Pauvres gens (1846), qui lui valut un succès précoce et éphémère, montre pourtant que, dès cette première ébauche, un maître était à l'oeuvre. Le roman est épistolaire et met en scène un vieux fonctionnaire survivant péniblement avec son traitement misérable et sa très lointaine cousine, une jeune fille que la ruine de son père a jetée dans une certaine indigence. Tous les deux tentent donc de joindre les deux bouts, elle par des travaux de couture, lui par des travaux de copiste. Et entre ces deux camarades d'infortune se nouent des liens d'affection et d'amour que la pauvreté va progressivement et inexorablement affecter.Deux traits remarquables (entre autres) dans ce roman : une peinture radicale et brillante des classes moyennes pauvres du XIXè siècle russe. Il faut voir notre héros trembler de se présenter à son bureau avec son manteau élimé et auquel manquent ses boutons, supporter de vivre dans la cuisine d'un appartement communautaire, quémander en vain des prêts, faire face au mépris social de ses colocataires et de sa logeuse. Pages terribles...Et puis il est émouvant de voir Dostoïevski naître comme écrivain. Ce n'est sans doute pas un hasard si notre héros ne cesse de geindre sur son mauvais style, sur ses phrases à la va-comme-je-te-pousse, sur sa confusion et ses logorrhées verbales : admirable auto-analyse de Fiodor. Le pompon concerne une page drôlissime où il louange un littérateur de sa connaissance ("Quel style ! Quelle pureté d'expression !") alors même que les extraits qu'il nous en donne sont grotesques.Bref, un grand livre terrible où se donne déjà à voir le monde dostoïevskien, celui des immeubles sinistres des quartiers décatis et puants de St petersbourg et de leurs concierges revêches, celui des illuminés, des gratte-papier, des apprentis artistes et des rentiers appauvris en quête d'usuriers. Le livre est encore sentimental et ne craint pas d'user des procédés les plus éprouvés pour affliger et attendrir (la mort d'un enfant par exemple) mais la force est déjà là. Manque encore un personnage, Dieu - qui n'apparaîtra que plus tard dans l'oeuvre de Dostoïevski.
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